Critique Ciné : Hostel - Chapitre 3, nouveau lieu pour série Z

hostel-chapitre3-dvdfr.jpg

 

Hostel - Chapitre 3 // De Scott Spiegel. Avec Thomas Kretschmann, John Hensley et Brian Hallisay.


La franchise Hostel, après être passée deux fois au cinéma s'invite dans les films Direct-to-DVD. Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'était une très mauvaise idée ce troisième volet. On perd totalement la notion des deux premiers volets, tournés dans les pays de l'Est, avec ce côté glauque, froid et surtout pervers. Là c'est juste de la violence gratuite, sur le sol américain qui plus est, et un intérêt zéro. J'avais bien aimé les deux premiers volets car l'ensemble était grandement sympathique niveau divertissant. C'est des séries Z certes, mais c'est justement ce que je trouve très fun avec cette saga. Ca se prend au sérieux en nous offrant des trucs complètement débiles et funs au milieu. Notamment les morts et la torture. Ce troisième chapitre se devait d'être mieux que les précédents (ce qui n'est pas le cas, la saga allant en déclinant) mais pour se faire va relancer l'intérêt en multipliant les twists comme le tout premier au début du film que l'on attend pas du tout, ou encore l'ami qui se trouve être un membre de ce cercle de tortures.

Un enterrement de vie de garçon à Las Vegas tourne mal. Très mal.

Le substitue final du film est assez marrant au fond, car la fin est vraiment grand-guignolesque. Ridicule de tout bord, le film oublie qu'il faut terminer son histoire de façon logique et cohérente. Cela aurait pu être fun de faire gagner le méchant (ce qui en sera pas le cas ici à mon grand regret). Hostel 3 c'est aussi du cast, pris aux oubliettes de la télévision et dans ce sanctus on retrouve Brian Hallisay (Privileged) en guise de "héros" ou encore John Hensley (Nip/Tuck), ce dernier n'ayant d'ailleurs rien fait depuis son rôle dans la série des chirurgiens. Et quand on fait le rapprochement, Hostel n'est pas loin de Nip/Tuck, mais d'une Nip/tuck qui aurait virée au cauchemar bien entendu. Le problème principal d'Hostel est également d'avoir voulu reprendre l'histoire dans un lieu totalement différent, car ici ça ne fonctionne pas du tout et le début du film (je parle bien sûr de l'enterrement de vie de garçon) a bien du mal à débuter, ça patine, ça rame dur.

Il faudra alors attendre 1h de film pour enfin voir quelque chose qui vaille vraiment le coup d'être vu (la partie des tortures). Alors que dans les premiers volets c'était glauque, que chacun prenait son pied dans son coin, maintenant c'est un spectacle, un peu du genre de 13 Tzameti quoi. Mais c'est moche, mal foutu, et surtout on perd le côté dégueu des pays de l'Est pour le côté clean de la salle de torture ultra moderne. Hostel 3 ne se prive pas de cacher tout ce qui devrait passer aux effets spéciaux (comme la mort de la jeune fille par les blattes ou je ne sait trop quoi qui m'a donné envie de vomir). Forcément, Hostel repose sur un principe qui ne s'étire pas vraiment sur la longueur, du coup on s'ennui ici une bonne partie du film, on tourne en rond et pourtant il débutait si bien. Car oui, les premières minutes c'est de la pure série Z mais punaise que c'est puant et bon.

Note : 1/10. En bref, un opus raté qui avait le potentiel de faire naître un nouveau truc dans la franchise, mais non.

Retour à l'accueil

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

À propos

delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article