Critiques Séries : Californication. Saison 4. Episode 3.

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Californication // Saison 4. Episode 3. Home Sweet Home.


Je crois que les gens ne comprennent pas la profondeur de la série. Entre dialogues sirupeux et savoureux, pimenté par l'émotion de certaines scènes et vrais moments on découvre un peu plus la série, on creuse la coquille pour en prendre l'essence et ce qui fait que Californication est au final une bonne série. Oui, vous pouvez dire toutes les horreurs que vous voulez sur cette série mais elle est tout simplement et passez moi l'expression si vulgaire "bandante". Une série comme ça, on n'en fabrique plus.
Justement, ce côté antiquaire de la série, rustique dans l'âme c'est ça qui me plaît. On ne donne pas toutes les clés des champs au personnage, on le laisse cabossé et tout moisi sur les coins pour mieux le plonger dans le meilleur de ce qu'il peut faire. Il y a des scènes tout simplement géniales avec son ex femme. J'ai trouvé que l'émotion était là et j'en avais les yeux aussi pétillants que ceux de Natasha McElhone dans cette scène. C'est fabuleux car la série ne se contente pas des bons sentiments, elle détruit à la fin de l'épisode tout ce qu'elle a tenté de remettre en place. Elle repart de zéro. Comme Hank d'ailleurs qui se remet (enfin) à écrire quelque chose.
Becca est également un personnage compliqué. Il est même complexifié volontairement. On veut à la fois lui faire changer de vie, lui donner un côté bohème mais aussi la rendre responsable face à la farce qu'est son père et puis sa mère accessoirement qui laisse tout de même sa fille avec quelqu'un qui picole à longueur de temps et à failli en mourir (à la fin de l'épisode 2). Becca était le canalisateur de son père. Elle est aujourd'hui une fille qui joue de la guitare dans la rue et va se faire enrôler dans un groupe de rock (prévisible mais tellement génial, Becca qui joue de la guitare c'était excellent).
Bien sûr, cette série ne laisse donc pas son écriture avec des dialogues toujours aussi savoureux et "fucked up". C'est presque une série qui manie aussi bien la plume que son engin monstre sous le pantalon. La légèreté des dialogues et la faisabilité des intrigues montrent à quel point une série comme celle ci pour renouveler son monde. Après deux épisodes plus ou moyennement intenses, les intrigues s'intensifient. Une série avec des défauts grossis parfois, mais justement pour la rendre encore plus appréciable.

Note : 7/10. En bref, Californication tu l'aimes ou tu la quittes mais tu peux pas la détester.

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