Critiques Séries : Justice. Saison 1. Pilot (UK)

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Justice // Saison 1. Episode 1. Pilot.


C'est le genre de série judiciaire old school qui fait mouche entre son héros joué par l'excellent Robert Pugh, le scénario assez basique mais efficace et enfin les tons musicaux, le rythme et l'entrain mis dans ce premier épisode. Je ne dirais pas que c'est une réussite totale mais elle a une sorte de part moderne au milieu d'une série qui a tout pour être kitch, rien qu'en regardant le générique.

Juge dans un centre local de justice, le mystérieux Patrick Coburn est perçu par la communauté comme étant trop libéral ou au contraire comme un obsédé du pouvoir. Son bras droit, Joe Spencer joue de ses relations et de sa réputation pour améliorer l'image du juge. Et la tâche promet d'être d'autant plus compliquée que Louise Campbell, une journaliste en mal de reconnaissance, découvre un secret du passé du juge.

Agréablement surpris par ce premier épisode, il faut dire que Robert Pugh, dans la peau de Patrick Coburn est le vrai roc de cette série. Il a tout de suite l'air à l'aise dans son rôle, on dirait même qu'il est juge depuis toujours. Son côté mystérieux et son regard austère donne le ton : on va causer sérieux. Mais justement, l'environnement de la série ne se prend pas au sérieux. Je repense à ces scènes où il est sur un BMX ou encore qu'on lui demande de porter ce chapeau ridicule. J'ai trouvé ça vraiment hors du commun. La scène façon western, va y que je t'embrouille était également très fine et rusée.

Cette série, diffusée la journée sur la BBC 1 prouve encore une fois que les séries de journée peuvent avoir d'excellents castings (sans compter Robert Pugh, il y a également l'excellent Jake Abraham dans le rôle de Little Jake, ce gangster décalé. Je pense également à Gillian Kearney dans le rôle de la journaliste Louise Scanlon du Liverpool Mercury. L'ambiance de ce premier épisode et est mise en confiance par la crédibilité qu'il apporte au monde judiciaire et au traitement médiatique.

Note : 6/10. En bref, un bon ton, une ambiance cosy et anglaise trentaine, pas mal. Robert Pugh au top.

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