Critiques Séries : The Borgias. Saison 2. Episode 3. The Beautiful

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The Borgias // Saison 2. Episode 3. The Beautiful Deception.


The Borgias a toujours été une série qui battait de l'aile finalement. Elle nous a proposé une première saison assez bonne dans son ensemble mais qui montrait de larges faiblesses sur sa fin. Ce nouvel épisode permet donc de clarifier les choses et de revenir à une série plus passionnante et intéressante. Il faut dire que les scénaristes ont mis le paquet dans cet épisode pour que l'on soit surpris, en bien, mais que l'on se dise aussi que l'on voit absolument voir la suite. Je criais avec l'épisode précédent ma haine contre la version Showtime du personnage de Lucrezia et je dois retirer ces paroles dans cet épisode exceptionnellement. En effet, Alexandre VI refuse à Lucrezia que Paolo ait un enterrement digne de ce nom, un enterrement en somme catholique. Ce qui va attirer évidemment les foudres de Lucrezia qui commence à devenir très méchante et moi, j'aime cette idée. Son regard pervers quand elle berce son fils et que la péripatéticienne de Juan est assassinée dans leur lit alors qu'ils sont en plein acte sexuel. J'ai trouvé cette scène magnifique car elle m'a vraiment surpris. En tout cas, j'aime cette idée, que la petite Lucrezia montre enfin les crocs. C'est une Borgia, pas une paysanne non d'une pipe.

Alors, elle montre ce dont elle est capable. J'espère juste que la suite sera de la même qualité. Les adieux de Lucrezia (et même de son fils) à Paolo étaient assez touchants en leur genre mais j'ai plus de faible pour la scène où elle découvre qu'il a été pendu en place public. Une scène qui clôturait l'épisode précédent et qui m'avait beaucoup plu, car on pouvait enfin faire évoluer le personnage de Lucrezia. Cette dernière ne va même pas s'apitoyer sur son sort (ce qui aurait été horrible en soit). D'ailleurs, cette dernière va faire une grève de la faim, et il faudra que son père la pousse à s'occuper de son fils. La première partie de l'épisode gère donc une Lucrezia au bout, qui ne sait plus quoi faire, et ensuite on a droit à sa renaissance. Pendant ce temps, l'armée française dirigée par le roi Charles VIII (toujours incarné par un Michel Muller dégoûtant. Déjà que dans Wasabi il me dégoutait, mais alors ici, c'est encore pire, son seul avantage c'est d'être un bon personnage et d'être drôle), se dirige vers Rome afin d'attaquer. Evidemment. La fin de cet épisode était là aussi excellente et montre l'ingéniosité de Cesare.
vlcsnap-2012-04-15-12h22m38s37Le fait qu'ils aient des faux canons m'a surpris car quand on voit le roi se diriger vers Rome alors qu'ils n'ont aucun réellement moyen de se défendre, on se dit : il va y avoir un carnage. Et non, Cesare et son génie surprennent et m'ont beaucoup plu. La scène finale était donc jouissive, sans compter la dernière phrase de Cesare à son père. Jouissif jusqu'au bout. The Borgias nous offre donc de belles et bonnes surprises dans ce nouvel épisode, tout en évitant de tirer sur la corde de l'ennui (comme c'était le cas dans l'épisode précédent). Le fait que Della Rovere refasse son entrée dans la série, par la petite porte, était également intéressant même si ce n'est pas tellement ce qu'il y avait de mieux géré et que le reste de l'épisode supplante ce retour. Ainsi, j'ai hâte de voir ce que la suite de la saison va bien pouvoir nous réserver, car les surprises ont l'air de se préparer. J'ai également hâte de voir comment la France va tenter de réagir afin d'envahir Rome. Car on sait tous que cela va sûrement se passer (mais maintenant ils seront préparés).

Note : 9/10. En bref, après le mauvais épisode précédent, celui ci permet de renouer avec l'excellence du scénario, vicieux et passionnant.

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B
<br /> Le Roi Charles VIII était effectivement affligé de tares physiques , largement compensées par un esprit plutôt affuté ! La syphilis n'a évidemment pas arrangé son état physique par la suite ! Le<br /> coup des canons en plâtres je n'aurai pas osé , d'autant que Charles VIII ne se serait pas laissé prendre d'autant qu'ils avaient de nombreux supports à Rome même ... Dans la réalité le Pape<br /> Borgia ira se mettre au vert le temps que l'orage passe , et Charles VIII pressé de rentrer en France épargnera Rome ...<br />
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