Critiques Séries : The Good Wife. Saison 2. Episode 21.

The Good Wife // Saison 2. Episode 21. In Sickness.

Ce que cette série est arrivée à faire, aucune autre n'y parvient et c'est pas faute de tenter. En effet, je trouve que les personnages, les intrigues et même la réalisation jusqu'aux choix musicaux (Terminer sur l'excellente "Mr Hurricane" de Beast était succulent, j'ai l'impression parfois que les séries piquent des chansons de mon iTunes), tout était centré et cadré parfaitement. On ne peut pas non plus reprocher à cette série d'avoir un bon fond, ce serait être exécrable avec un travail de longue haleine. Ce que je trouve d'assez intéressant c'est justement toute cette coaxialité qui est mise en place.

Tout d'abord Alicia. Elle m'a totalement bouleversé. Le début de l'épisode permet de se mettre directement en condition, elle enlève toutes les affaires de Peter pour les amenées dans un autre appartement. La rupture était courte et simple sauf que ce n'est pas tout. Alicia qui fond en larme face à ses enfants c'était beau. J'étais charmé et je crois pouvoir le dire : Julianna Margulies était parfaite. Dans l'épisode en lui même aussi, c'est même peut être l'épisode à Emmy que l'on attendait dans la série non ? Ca m'en a tout l'air. La fin de l'épisode était également provignante, Alicia ne se laisse pas faire et quitte vraiment Peter. Qu'est ce que cela peut donner par la suite ? Telle est la question.
Alors justement Alicia, elle est devenue une femme forte et en devient excellente avocate. Je crois que Alicia va quitter sa peau de femme gentille pour une carapace de lion. C'est ce qu'il semble transparaître et j'aime l'idée. C'est peut être même l'une des meilleurs idées qu'il pouvait y avoir pour à la fois renouveler un peu l'air des mélodieux procès mais aussi pour renouveler le personnage qui, l'an prochain, aurait peut être été un peu fade si elle était toujours avec Peter. L'infatigable Alicia est de retour.

Ce que j'ai également bien aimé c'est l'affaire de la semaine. On se bat pour un rein. C'est peu commun finalement mais le déroulement était énergique et bien étayer. C'est aussi dû au retour en grande pompe de Martha Plimpton dans la série. Cette actrice est excellente et donne une dimension drôle et presque joviale de son personnage. Elle a eu un enfant et s'est faite virée de son cabinet, elle engage Lockhart & Gardner pour la défendre, pendant qu'elle poursuivra l'affaire des reins. C'est charmant, Martha était encore une fois à son apogée. Elle est à la fois folle mais aussi étrangement distinguée à la fois.
Du côté de Cary, il se retrouve donc sans travaille. La scène finale de l'épisode permet de voir que Peter va utiliser Cary pour faire en sorte de se venger d'Alicia et de lui éviter de gagner les procès qu'elle a. J'aime bien ce côté guerre judiciaire qui se profile. La série justifie à merveille l'utilisation de la politique, de la justice mais aussi du bon sens. C'est rare que toutes les morales les plus briseuses de série. Ici elle donne un vrai coup de balai et se révèle excellente.

Enfin, je retiens aussi la présence de John Glover en avocat concurrent et employeur de Martha Plimpton dans la série. La mère de Peter me fait toujours rire et la prise de position d'Alicia face à elle était marrante. Eli manquait un peu à l'épisode, tout comme Kalinda mais il est certain que l'on va en savoir plus par la suite pour leur destin, surtout que Alan Cumming a signé pour jouer dans deux nouvelles saisons (à condition que la série soit renouvelée forcément). Au final, une pépite avec une jolie petit brisure au milieu. Parfaitement écrit, soigné et délicatement fichu. Du nec plus ultra.

Note : 9.5/10. En bref, un épisode magique : émotions, humour, fun, décadence et un brin de justice, voilà ce qu'il fallait.

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